jeudi 19 janvier 2012

Fertilité 6 : L'infertilité pour les nuls

J'ai fais une petite découverte en me promenant sur un blog que j'aime bien "Infertitlité, éprouvettes et compagnie"  (en passant, son blog a accouché d'un livre!).


Cette petite vidéo sur le site de Mosaïk TV / CQFD :


La vidéo dresse un portrait rapide et simple de la procréation médicalement assistée ou PMA.  Bon ok, les schémas sont pas géniaux, certaines animations non plus et un des médecin à franchement l'air perdu (le pauvre doit vraiment être stressé!)...  mais c'est quand même intéressant!

Je vous met toutefois en garde.  Cette vidéo est française et quelques éléments (dont certains termes) sont différents au Québec.  Rapidement, les différences sont :

  • Lors de l'IAC, l'échantillon est remis et traité au même endroit que là où se passera l'insémination.  On ne nous remet pas le cathéter et nous n'avons pas à nous rendre chez le gynécologue.  Tout ce fait au même endroit.
  • La loi sur la gratuité au Québec autorise le transfert de plus d'un embryon QUE dans certains cas.  Inutile de faire pression ou de pleurer dans le bureau du médecin.  La gratuité à réglementer! Dans notre cas, il nous faudra avoir eu quelques échecs consécutifs en FIV pour avoir l'autorisation que plus d'un embryon soit transféré dans mon utérus.
  • La loi sur la gratuité au Québec ne fait pas de distinction entre des conjoints de fait ou des couples mariés.  De plus, une femme célibataire peut avoir recours à la FIV.  Finalement, à moins que je me trompe, les femmes homosexuelles peuvent avoir recours à la FIV.
  • Les recherches sur l'embryon sont permises si celui-ci a cessé de se développer et en dessous d'un certains nombres de cellules.
  • Avoir recours à une mère-porteuse n'est pas illégale au Québec.  Toutefois, il y a un flou juridique à ce propos pour notre belle province.  En effet, le couple ayant recours à une mère porteuse ne peut poursuivre cette dernière si, à l'accouchement, celle-ci décide de garder l'enfant.  Mme Y a porté l'enfant et elle a accouché de l'enfant.  Aux yeux de la lois, elle est la mère, et ce, même si l'embryon transféré dans son utérus est le résultat d'une fécondation entre l'ovule de Mme X et le spermatozoïde de M. X.  Il est interdit de payer la mère porteuse.  Le couple paie généralement les hormones, les déplacements, l'hôtel lorsque nécessaire et même les vêtements de maternité.  La couple doit trouver lui-même sa mère-porteuse.  Finalement, les lois à ce propos sont différentes en Ontario.  Ainsi, certains couples québécois opteront pour une mère-porteuse ontarienne et iront assister à l'accouchement en Ontario pour ces raisons.

Je vous laisse quelques liens additionnels en lien avec les mères porteuses.

En vente dans toutes les bonnes librairies
Le blog de  Line Picard-Deschênes, mère-porteuse pour la 2e et dernière fois.  Elle a écrit un livre sur son expérience et elle se bat pour cette cause!  Une grande femme, je vous le dis! : 

Une entrevue donnée par Line Picard-Deschênes à l'émission C'est ça la vie de Radio-Canada  : 

Deux petits articles sur les mères-porteuses parue dans La Presse : 

C'est un sujet complexe, dont j'aurai possiblement l'occasion de reparlé, et ce, même si on ne prévoit pas avoir recours à ça!

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