lundi 31 décembre 2012

Une année 2012 pleine de rebondissement!




L'année 2012 s'achève dans quelques heures.

Ce fut une année pleine de rebondissement et d'émotions extrêmes!
J'en ferai le bilan prochainement (à l'occasion du blog'anniversaire dans une semaine!)

Je suis bien contente qu'elle s'achève, même si elle m'a apporté ce positif tant attendu.
Je suis bien contente, car l'année 2013 s'annonce plus douce!

À toutes, je vous souhaite une bonne et douce année 2013!


vendredi 28 décembre 2012

Grossesse 17 : Hommage à la souffleuse (et à mon papa!)

Hier, dans la grande région de Montréal, nous avons battu un record de quantité de neige tombée sur un laps de temps : 45 à 50 cm en moins de 24 heures!

Le dernier record remontait au 4 mars 1971.  Le mois de mars est toujours un mois "incertain".  On pense qu'on en a fini avec la neige et "bam"  LA tempête nous tombe dessus! Par chance, ça n'arrive pas à toutes les années!  Mais bon, là je m'éloigne!

Donc, hier, nous avons pelleté pendant un peu plus de 2 heures pour se débarrasser de ça :
On pourrait croire que cette photo est prise en fin de journée...
Détrompez-vous!  Il est environ 11h30!

Avant que la déneigeuse de la ville passe et nous "donne" un mur de neige!

Je dis "nous", mais le plus gros de la job a été fait par mon amoureux!  Je me suis occupée du chemin menant à la porte et de la neige s'étant accumulée dans l'abri tempo...  Parce qu'on avait oublié de fermer l'abris la veille au soir!  Pas fort!

Nous savions que la déneigeuse de la ville repasserait et qu'il faudrait sortir à nouveau.  Nous avons décidé d'attendre au lendemain (aujourd'hui) pour nous en occuper.  La ville devant aussi repasser dans la nuit!

Ce matin, plein de bonnes intentions, nous sommes sortis pour déneiger notre entrée à nouveau.  Puis, découragement!  La neige était tellement compactée et les deux bancs de neige de chaque côté étaient tellement hauts que la tâche devenait quasi impossible!  Il aurait fallu déménager nos bancs de neige avant de penser à pelleter la nouvelle!

Une partie de ma rue!

Molly profite du banc de neige!

On a donc appelé mon père et sa souffleuse à la rescousse!



La souffleuse!  Quelle merveilleuse invention!



À deux, ils en sont venus à bout!

Mon père est aussi allé faire une aire "besoins" pour Molly dans la cour!  La pauvre n'arrivait pas à franchir le mur de neige pour faire ses besoins!  Elle les faisait sur le balcon et nous, nous ne pouvions pas la punir...  Ce n'était pas de sa faute!

Elle n'est pas couchée sur cette photo!
Elle tente d'avancer!

Finalement, chéri a fini la journée sur le toit...  Il y avait tant de neige que nous avions de la difficulté à ouvrir la porte patio...  En 5 ans, c'est la 2e fois que nous devons faire l'opération.  La première fois, par contre, c'était au mois de février!  Pas à la fin décembre!

On peut oublier l'utilisation du BBQ cet hiver...



Merci beaucoup à mon père d'avoir pris du temps pour venir nous aider!  Je crois que Yvon en aurait eu jusqu'à demain matin!

Charlotte et moi sommes bien contentes!



mardi 25 décembre 2012

Joyeux Noël

C'est Noël...
Un Noël bien différent cette année...
Un Noël très émotif, tout comme celui de l'année dernière l'était, mais avec des émotions différentes.

L'an dernier, j'aurais aimé m'endormir début décembre et me réveiller fin janvier.  J'aurais aimé passer par-dessus Noël, je jour de l'An, mon anniversaire...  J'étais en colère, triste, anxieuse, découragée...  Tout ça en même temps!

Cette année, mes émotions sont plus légères, plus gaies...  Même si j'ai les yeux mouillés rapidement : en faisant le sapin, en écoutant la musique de Noël, en emballant le cadeau de ma fille, ...  Très peu de gens peuvent comprendre ce que je ressens.  Je sais bien que les futures mamans sont toujours émotives en cette saison.  Je le suis pour les mêmes raisons qu'elles, mais je mesure aussi toute la chance que j'ai de porter la vie en moi cette année!  Jamais je n'y aurais cru l'an dernier...  Pas plus que j'arrivais à y croire lors du test positif en août.  Je sais qu'il aurait suffit de pas grand chose pour que ça n'arrive pas...  Pour que je sois encore sur le quai en train d'attendre mon tour.

Je ne peux m'empêcher de penser à toutes mes copinautes qui sont encore sur le quai...  Elles sont trop nombreuses!  Je ne peux et ne veux pas les oublier.  À ceux qui considèrent que je devrais passer à autre chose, je ne peux pas!  Je ne veux pas!  Se serait comme renier mon parcours qui, croyez moi, ne semble pas plus court ou plus léger maintenant que je suis enceinte!  Au contraire!  J'en ai le vertige quand j'y pense!

En cette période, je pense à vous toutes : celles qui commentent, celles qui me suivent en sous-marin, celles qui m'écrivent en privé!

Je vous souhaite un Noël léger et heureux!
Un Noël où vous et votre conjoint(e) serez le centre de vos attention!


* * *

Sur un autre ton, hier soir nous avons dévoilé le prénom de notre bébé...  D'une façon simple, mais original. 

Notre fille avait un cadeau sous le sapin.  Le voici :

Le premier à l'avant, avec l'étiquette en ange.

Ce cadeau était identifié au nom de notre fille :




Donc, à moins qu'elle nous fasse la surprise de ne pas être une petite fille à la sortie, elle se nommera Charlotte!


dimanche 16 décembre 2012

Fertilité 64 : Projet de couple ou actualisation d'une identité?



Votre aspiration intime la plus profonde,
le rêve que vous aimeriez réaliser plus que tout au monde
est celui pour lequel vous êtes venu au monde. 
-Barbara Ann Brennon-


Hier, en faisant du ménage dans la chambre qui accueillera notre fille à la fin avril, je suis tombée sur des dessins que j'ai fait lorsque j'étais petite. Yvon et moi les avons regardé en riant et en statuant de mon ÉNORME talent de fillette âgée de 2, 3 et parfois 4 ans.  Au milieu des cartes "Bonjour maman.  Je t'aime maman. Tu es belle maman.", il y avait des dessins de fleurs, de ma famille, de canards, de chats et même une carte se voulant en 3D pour mon père.  

Un dessin, par contre, a attiré notre attention plus que tous les autres...  Celui-ci :


En fait, c'est surtout la légende écrite par ma maman qui a attirée notre attention : "Marie-Ève et son bébé dans son ventre. 22-11-84".  J'avais presque 3 ans!

Qui peut me dire maintenant que ce n'est pas inscrit en nous, les femmes, de faire des bébés?  On joue à la maman, on s'imagine un jour maman, on se dessine enceinte dès l'âge de 3 ans...  On n'imagine pas que ça n'arrivera pas!

Voilà pourquoi l'infertilité fait mal à la femme désirant des enfants!
Voilà pourquoi l'infertilité dévaste cette femme!

C'est ancré si profondément en nous, c'est si bien enraciné, que c'est l'identité que l'on s'est construite depuis qu'on est toute petite qui nous fait défaut et qui s'effondre!  Cette identité inconsciente qui, finalement, était fausse!  Comment pourrions-nous (les femmes) ne pas être affectées et arriver a, tout bonnement, "lâcher prise" comme tant de personne nous le recommandent?

Est-ce que c'est pour ça que la femme semble vivre plus difficilement l'infertilité?  Si je ne me trompe pas, c'est du côté féminin que l'on retrouve le plus de dépression et de détresse quand on parle de l'infertilité... Je comprend mieux, grâce à ce dessin, pourquoi tant de femmes posent l'ultimatum "Avec ou sans toi!" à leur conjoint réfractaire aux traitements.  Ce n'est pas uniquement un "projet de couple", c'est leur identité qui est remise en question.   Qu'est-ce qui est plus fort?  Un projet de couple ou une identité qui n'arrive pas à s'actualiser ou, pire, qui s'effondre?

Quand je regarde les couples faisant face à l'infertilité dans mon entourage, les hommes les plus impliqués sont généralement ceux souffrant d'une infertilité.  J'ai l'impression, et peut-être qu'elle est mauvaise, que la majorité des hommes semble ne pas être affectée... Est-ce une façade?  Une protection? Nous laissant croire, à nous les femmes, qu'ils sont forts et capable d'en prendre?  Peut-être que leur douleur est si grande qu'ils n'arrivent pas à l'extérioriser...  Peut-être que c'est la honte qui les forcent à paraître détaché...  Peut-être que cette majorité s'en fout réellement...

De mes cours sur la psychologie de l'enfant, je n'ai pas souvenir que le petit garçon se dessine avec des enfants, avec ses enfants!  Je peux me tromper, par contre...  Le désir de fonder une famille arriverait donc plus tard pour eux?  Je ne sais pas...  C'est assurément une piste que j'explorerai dans mon projet de fin de DESS.

Bref, ce dessin m'a frappé...

Je comprend mieux maintenant pourquoi l'infertilité m'a atteinte si profondément, pourquoi elle m'affecte encore et pourquoi elle m'affectera toujours!  C'est mon identité qui a été atteinte et altérée!  Pas seulement  mon corps!


jeudi 13 décembre 2012

Grossesse 16 : L'histoire d'un prénom

Quand on met des années à se reproduire, à un certain moment, une nouvelle angoisse naît...  Celle de se faire voler nos prénoms préférés!

"Ça ne se vole pas des prénoms?" vous allez me dire...

Et bien SI!

La première année, comme la majorité des couples, on parle prénom.  On est certain que le mois suivant sera le bon.  Quand nos copines sont enceintes, on se joint à leurs discussions, leur faisant part de nos préférences...

Puis, vient le jour où un cousin nomme sa fille d'un de nos prénoms préférés...  Puis une collègue...  Puis un couple d'amis...  Ou, pire, vient le moment où ton frère et sa copine nomme leur chien d'un de ces prénoms! Je vous rassure, ils ne savaient pas que ce prénom était sur ma liste!

Et là, on réalise qu'en plus de gérer avec l'infertilité, il faudra se faire à l'idée que nos prénoms favoris risques d'être pris par d'autres et que nous devrons soit taire nos préférences ou soit les crier haut et fort pour établir clairement nos choix : comme on identifie, à l'aide de pancarte, un terrain privé!

Pour nous, il était hors de question de les crier haut et fort.  Déjà parce que nos préférences pouvaient changer avec les mois (années finalement), mais surtout parce qu'on a toujours eu une "petite liste" de prénom.  Il aurait été exagéré de dire "Pas touche à X, Y, Z...".

Nous avons donc gardé pour nous nos préférences et, lorsque c'était le sujet de conversation en famille ou avec des amis, nous disions rarement les prénoms se trouvant dans notre "Top 3".  Seuls deux ou trois personnes ont eu droit à ces confidences!

L'autre élément nous ayant amené à garder nos prénoms favoris secrets, c'est les commentaires de notre entourage.  Étant un couple "mixte", c'est-à-dire français-québécois, certains prénoms sont populaires dans un pays, mais complètement "out" dans l'autre.  Par exemple, Manon est un prénom très populaire présentement en France, mais, ici, pas du tout (ce sont des femmes de 40-50 ans qui portent ce prénom).  Alors, quand j'ai dit aimé le prénom Manon, j'ai eu droit à plusieurs grimaces et commentaires négatifs... Je savais que c'était notre choix et que, heureux ou pas, les autres devraient s'y faire...  Mais...  Je ne me sentais pas assez forte pour braver l'opinion des autres...  Je le faisais déjà par rapport à notre infertilité!  Un combat à la fois!

Bref, lorsque la gynécologue procédant à l'échographie nous a annoncé que c'était une petite fille, nous n'avons pas tergiversé bien longtemps!  Le prénom féminin (et le masculin) était déjà choisi.

Nous sommes contents de notre choix.  Nous trouvons qu'il va bien avec notre famille et nous imaginons bien notre fille (brunette, cheveux frisés, avec des lunettes) avec ce prénom!  De plus, il répond à tous nos critères :
  • La prononciation ne pose pas de problème : ni en France, ni Québec, ni en français, ni en anglais...  Pour certains prénoms, j'ai l'impression d'être un bûcheron lorsque je le prononce...  Ou que chéri est "snob" à l'inverse...  Et puis, je connais le désagrément d'un prénom imprononçable en anglais hahaha
  • Il ne finit pas en "i"...  Tous les prénoms des animaux de ma famille finissent en "i" et plusieurs personnes ont émis la crainte d'avoir un bébé s'ajoutant aux troupes!
  • Il ne finit pas en "a" et ne sera donc pas massacré par mes concitoyens québécois... 
  • Il rappelle les origines françaises du papa et québécoises de la maman. 
  • C'est un prénom existant d'un côté comme de l'autre de l'océan (pas comme Amandine, Marine ou Inès qui sont très très rares ici et qui font sursauté les gens)...
  • C'est un prénom francophone comme on les aime!  Puisqu'on habite dans un pays, un continent, majoritairement anglophone et que la préservation de notre langue est importante, donné un prénom anglophone ou d'une origine n'ayant aucun lien avec l'un des deux parents devient un non-sens...  Je dis ça sans jugements pour les autres, par contre!

Nous avons choisi de garder le prénom secret pour quelques temps, par contre.  Pas pour en faire une surprise, mais pour nous permettre une certaine bulle d'intimité avec notre fille avant que les autres utilisent ce prénom.  On se rend compte que nous tentons, sauvagement, de garder le peu d'intimité que l'on peut garder dans cette grossesse.  Certains nous trouvent peu communicatif... C'est vrai! Faut comprendre que sa conception a été, disons-le, publique!  Tout le monde savait quand on essayait et quand ça ne marchait pas! On a tout, tout, tout, tout communiqué quant à nos IAC et FIV...  D'autre part, puisque mon mari travaille avec mes parents, ils connaissent la date et l'heure de tous nos rendez-vous...  Difficile de garder des infos secrètes...  Mes parents ne sont pas insistants, je vous rassure!  Mais, nous vivons l'impossibilité de garder tel ou tel rendez-vous secret.  Et puis, pour nous, il y a une différence entre tenir dans l'ignorance (ne pas les informer d'un rendez-vous) et mentir (il prend congé pour autre chose!)...

Nous dévoilerons le prénom à nos familles à Noël!  À défaut d'annoncer une grossesse, ce sera un prénom!

Voilà, c'est ça l'histoire d'un prénom lorsqu'on traverse la pma et, qu'en plus, on est un couple mixte!

samedi 8 décembre 2012

Grossesse 15 : Et ce sera...


Une belle petite fille avec tous ses morceaux!

Tout est bien à sa place : une belle colonne, un beau coeur, de beaux reins, un beau diamètre crânien, etc.

Le placenta est bas, comme je le soupçonnais (l'implantation s'est fait dans le bas de mon utérus), mais suffisamment haut pour ne pas empêcher un accouchement naturel.

Maintenant, pour le petit concours!  Vous avez été nombreuse à y participer (via facebook, email ou le blog).  Alors, hier soir, sous la supervision du futur papa, j'ai procédé au tirage!

La gagnante est....


Alors écris-moi en privé pour me donner ton adresse!  Je tâcherai de t'envoyer le colis avant Noël!


mercredi 5 décembre 2012

Grossesse 14 : Cours prénatal #1

Hier soir avait lieu notre premier cours prénatal.  J'ai quitté la maison avec quelques appréhensions.  Certaines personnes n'ayant pas fait ces cours m'avaient dit que "ça servait à rien!".

Comme je ne considère pas tout savoir sur la grossesse, ni sur le développement de mon bébé, et ce, même si je lis beaucoup sur le sujet, je considérais important d'aller à ces ateliers.  Je ne veux pas me fier sur des "qu'en-dira-t-on" et des "croyances populaires".

J'ai été agréablement surprise!

Déjà, les couples présents (sur 12 femmes environ, seulement 1 était seule!) étaient intéressés et intéressants.  Yvon était peu inquiet à ce niveau puisque ces ateliers gratuits ne sont pas obligatoires.  Ainsi, les couples présents ont envie d'y être! Sur la douzaine de couple, seule deux femmes semblaient s'emmerder!

Ensuite, nous y avons croisé un couple que nous connaissons!  Nous ne savions pas qu'elle était enceinte.  Ce fût une agréable surprise de part et d'autre!

Finalement, le premier atelier était très intéressant : "L'alimentation de la femme enceinte". D'autant plus qu'il était donné par une diététiste.

http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/food-guide-aliment/index-fra.php
Je considérais, avant l'atelier, que je m'alimentais relativement bien puisque je mange de tout ou presque :
  • je mange mes portions de fruits et de légumes (même si le goût des légumes me répugnent depuis le début de la grossesse)
  • je consomme plusieurs produits céréaliers par jour
  • je consomme des produits laitiers
  • je mange quelques portions de viandes et de substitut
  • je mange peu de calories vides et de "cochonneries".
C'est vrai que mon alimentation est équilibrée, mais, parce qu'il y a un mais, je dois apporter quelques corrections.  Le problème se situe au niveau de la grosseur des portions et de leurs quantités.  Étrangement (je m'en doutais!), je ne mange pas suffisamment.

Je ne mange pas assez de légumes et trop de fruits (pas une grandes surprises!).
Je dois doubler ma consommation de produits céréaliers.
Je dois aussi doubler ma consommation de produits laitiers (moi qui avait l'impression d'en consommer beaucoup!)
Je dois mieux répartir ma consommation de viande et de substitut.

Chéri prend ça très à coeur. Il avait même des questions sur la cuisson optimale de mes légumes (lui qui ne cuisine pas hahaha). Je sens que je serai surveillé dans les jours-semaines à venir.

J'ai beaucoup apprécié qu'on ne nous parle pas de la quantité de calories à consommer par jour.  La discussion portait uniquement sur la prise de poids normale en fonction de notre IMC de départ (avec un gros bémol de la part de la diététiste!), les groupes alimentaires, l'absorption optimale des nutriments et les aliments plus à risque de listériose.

J'ai appris que je ne prenais pas mes vitamines adéquatement.  Comme le cipro, il faut les prendre 1 heure avant ou 2 heures après avoir consommé un produit laitier ou de la caféine. L'absorption n'étant pas optimale lorsque combiné à ces derniers.

Finalement, nous avons discuté "tisanes" et elle nous a remit une liste des tisanes dites sécuritaires et non-sécuritaires pour la femme enceinte, les enfants et pendant l'allaitement.  Saviez-vous que la menthe poivrée peut causer une sensation d'étouffement chez les bébés et les jeunes enfants?

Bref, j'ai appris plusieurs choses!

Le moment le plus touchant ou percutant pour moi n'a pas été à propos de l'alimetation... L'animatrice avait plusieurs petits foetus en caoutchouc : 10sa, 15sa, 20sa et 30sa (de poids "normal").  Arrivant à 20sa ce vendredi, le foetus correspondant nous a vraiment marqué.  Ce fut comme une "claque".  Même si notre livre de chevet nous indique la grandeur du bébé (approximativement) à chaque semaine, c'était tangible!  Wow!

Je dois avouer que les cours prénataux ont pour impact de nous faire réaliser que c'est vrai!  Que nous serons parents d'ici 20 semaines environ. Que le bébé existe vraiment! Qu'on est dans le parcours "normal"!

Prochain atelier au retour des fêtes! Le thème risque d'être intéressant "Avant de devenir parents".

D'ici là, écho morpho ce vendredi!


lundi 3 décembre 2012

Fertilité 63 : Temps des fêtes et infertilité

Depuis 5 ans, le temps des fêtes a toujours été un dur moment à traverser.  L'infertilité s'est toujours invitée aux célébrations.  Si ce n'était pas chéri ou moi qui l'invitions, c'était un membre de la famille qui nous en faisait la surprise!  Il est même arrivé que l'infertilité s'invite d'elle-même!  Elle se cachait, puis, à un moment inattendu, criait "SURPRISE".

L'infertilité se considérait et se considère encore comme une amie intime, comme un membre important de la famille!

Alors, on anticipait les moments des célébrations et, très souvent, on a eu envie de fausser compagnie à tous les êtres qui nous sont chers. On espérait ainsi fuir l'infertilité, mais nous savions pertinemment qu'elle nous aurait suivi, trop contente d'avoir toute notre attention!

Le temps des fêtes était l'occasion, pour nous, de sortir nos beaux masques de "bonheur".  On souriait, riait et on s'afférait a aider l'hôte et l'hôtesse autour de la table ou des breuvages.  On évitait de trop se regarder, question que le masque tienne bien en place.  Si on se regardait, l'infertilité apparaissait avec une affiche sur laquelle il était écrit :


Les personnes vivant l'infertilité savent, ici, exactement ce que nous ressentions!  D'ailleurs, certaines blogueuses ont déjà commencées à aborder le sujet. Je vous recommande d'ailleurs la lecture de "Passer à travers le temps des Fêtes!" et de "Eat, drink and be merry - or don't : An infertility holiday survival guide" (an anglais).  Pour les autres, la difficulté du temps des fêtes se résument à plusieurs petits ou gros éléments confrontant tel que :
  • L'achat des cadeaux de Noël pour les neveux-nièces nous obligeant à nous rendre dans des boutiques que nous nous interdisons généralement pour notre propre santé mentale.
  • Les femmes enceintes ou les couples accompagnés de bébé que nous croisons dans les magasins.
  • Les Père-Noël dans les centres commerciaux et tous ses enfants attendant de pouvoir s’asseoir sur ses genoux et prendre une photo avec lui...
  • Notre sapin de Noël sous lequel nous aurions bien aimé déposer quelques cadeaux pour notre enfant.
  • L'annonce d'une grossesse et la phrase qu'on se répète en boucle à soi-même "ça aurait dû être nous!"
  • La femme enceinte qui jase de sa grossesse avec les membres de sa famille éloignée (tout à fait normal)
  • Les questions et recommandations provenant de l'entourage.
  • Les cadeaux pour un bébé présent uniquement dans nos pensées.
  • Les moments avec chéri, devant le feu de foyer et la neige tombant en arrière plan, où on fait le bilan de l'année...  De ce que l'on a...  De ce que l'on a pas... Encore... 
  • Et surtout les souhaits d'un beau bébé pour l'an prochain...  
Le dernier point est certainement l'un des plus pénible (après les cadeaux pour le bébé non-existant) pour la personne infertile. Ce souhait est synonyme d'échec à combler son propre désir ainsi que le désir de la personne en face de soi!  C'est aussi interprété comme "Je te souhaite un bébé parce que c'est ça qui te rendra heureux... Sans ça, ça ne sert à rien de te souhaiter de la santé, de l'amour et du bonheur!".  Un peu comme on souhaite un amoureux à la personne célibataire.  Comme si notre bonheur ne pouvait que passer par un bébé ou un amoureux.

Pour résumé, tout nous rappelle notre situation d'infertile (un objet, une personne, nous-même, etc.).  Même si on s'isole, on y pensera!  Et la solution "Lâchez prise et ne pas y penser", ça ne fonctionne pas!  Notre seul moyen est d'éviter les réunions où il y a trop d'enfants, trop de femmes enceintes et où les discussions risques de tourner autour des bébés. Nous connaissons notre entourage et nous savons pertinemment qui provoquera (intentionnellement ou non) de la colère, du chagrin ou de l’apaisement   Et puis, on ne peut pas empêcher les gens de discuter d'un sujet se rapprochant, de près ou de loin, aux bébés et à la fertilité.  Ce serait très ingrat de notre part.  Par contre, nous nous pouvons les éviter et nous respecter!

Photo tirée d'internet
Un moment qui peut être très difficile.  Malheureusement, je connais
certaines personnes ayant fuit les célébrations familiales, ayant noyé leur chagrin
dans l'alcool ou ayant endormi leur douleur avec des calmants.

Bref, le temps des fêtes étaient toujours un moment difficile pour nous. J'imagine que ça paraissait parce qu'on a très peu de photos de nous pendant ces périodes. Quand je dis peu, c'est 1, voir 2 (et pas des photos de couple puisque nous nous évitions du mieux que l'on pouvait pour penser à autre chose).

Est-ce nous qui avons fuit l'appareil photo?
Est-ce les photographes qui voyaient que notre douleur aurait gâchée les photos?
Est-ce moi qui a évité les photographes parce que j'avais honte de mon apparence et des 10 kg pris dans les dernières années (merci pma!)?
C'est triste de ne pas avoir de belles photos de couple.
Je vois encore mon cher mari expliquer à sa grand-mère (décédée en début d'année) que non, nous n'avons pas de photos de nous à lui envoyer...  Qu'on y a pas pensé...

Par contre, (je m'excuse immédiatement auprès de ma belle-famille) nous étions bien heureux de ne pas être en France et d'éviter, ainsi, tous les neveux et nièces.  Ce n'est pas qu'on ne les aime pas!  C'est simplement que, pour nous, participer aux célébrations françaises aurait été comme de la torture mentale.  Note aux lecteurs, nous avons 7 neveux-nièces en France dont 6 qui sont nés depuis le début de nos essais. 6 bébés en 5 ans! Le pire cauchemar de la personne infertile... Comprenez-vous maintenant pourquoi la distance n'était pas tant que ça un poids pour nous?

Finalement, je dois avouer que le temps des fêtes 2011-2012 a été le plus difficile.  Ma soeur étant sur le point d'accoucher, la confrontation à la grossesse-maternité-fertilité était à son paroxysme   Nous avions été bien protégé par le passé, c'était fini!  Jusqu'à 17h00, le soir du 31 décembre, nous avons pensé annuler notre présence aux célébrations de la St-Sylvestre.

C'est probablement pour toutes les raisons énumérées ci-haut que les gens qui nous entourent nous considèrent comme des infertiles aigris et incapable de "profiter" du bonheur des autres.  Sommes-nous réellement aigris?  Je ne pense pas!  Je pense qu'on apprend simplement à se protéger de Dame Nature et de la vie qui suit son cours...

Tout ça pour dire que, cette année, nous avons un peu plus hâte aux temps des fêtes.  On sait qu'on nous parlera bébé et que nous nous enfoncerons un peu plus dans la réalité "Nous allons être parents!".  Et, même si on sait que l'infertilité s'invitera (une bonne amie, ne vous quitte jamais aussi facilement!) et provoquera des émotions douces-amères, notre bébé nous réconfortera.

À celles qui passeront Noël le ventre vide, encore une fois, je vous souhaite un temps des fêtes légers, agréables et emplis de respect.



mardi 27 novembre 2012

Grossesse 13 : Bébé bouge!

Et il aime énormément le lait chaud au miel le soir!

Je n'ai jamais senti les petits chatouillements dont tout le monde me parlait.  Depuis 2 semaines, je sentais, à l'occasion de petits coups.  Je doutais que c'était ça puisque, 16sa pour une première grossesse, c'est très tôt!

Depuis 2 soir, c'est clair que c'est ça!

Ça me sécurise!
Je suis forcée de voir que c'est vrai!

J'ai hâte que mon amour puisse le sentir aussi.
Ça le sécurisera!
Il sera forcé, lui aussi, de constater que c'est vrai!

***

Pour le sexe du bébé, vous pouvez encore me dire vos prédictions.  Vous êtes déjà quelques-unes à m'avoir écrit en privé ou sur le dernier billet!  Il vous reste encore un peu moins de 2 semaines!


mercredi 21 novembre 2012

Grossesse 12 : Un bébé et une maman en forme

Ce sont les mots du médecin!

Le coeur de bébé a été facile à trouver cette fois-ci!  Son rythme était parfait!

Ma glande thyroïde est revenue à la normale.  Un peu haute encore, mais rien d'inquiétant!

Ma pression est toujours belle!

Les migraines seraient causées par les hormones.  Il a dit : "Acétaminophène au moindre petit signe d'un début de migraine!  Même de l'extra fort si vous voulez!  Aussi souvent que nécessaire!  Bébé n'a rien à craindre!". OUF!

Les douleurs abdominales que j'ai (pas des crampes, mais un point qui refuse de partir et qui me fait souffrir lorsque je passe de la position assisse à la position verticale) serait des douleurs ligamentaires.  Possiblement une inflammation de plusieurs petits ligaments.  J'ai eu un "boost de bédaine" ce week-end, pas surprenant selon Dr. L. et plus que normal entre la 18e et la 20e SA.

Parlant de semaines d’aménorrhée...  Selon ma nouvelle clinique, je serais à 18sa +4 et non pas à 17sa +5.  Pfff!  Même avec une écho de viabilité, on met en doute ma parole et celle de la clinique de fertilité.  Ce matin, j'ai imprimé mon calendrier (DDM, prélèvement ovocitaire, transfert, PDS, écho de viabilité et tout le tralala hormonal). Tout, tout, tout me donne raison. L'affaire, c'est que...
  1. La clinique de fertilité a ajusté ma DDM en fonction du prélèvement et du fait qu'ils m'ont gardé en ménopause un peu plus longtemps que prévu.  Donc plutôt qu'elle soit le 13 juillet, elle serait autour du 18 juillet.
  2. Le retard d'implantation a créé un écart de 2 jours.  Écart que le nouveau médecin a vu puisque la clinique l'a indiqué sur le papier de l'écho.
  3. Lorsque j'ai donné ma DDM à mon nouveau médecin, j'ai donné la vraie (le 13) en ne sachant pas que la clinique de fertilité ajustait pour nous facilité la vie, j'imagine.  C'est ÇA le problème!  
  4. Mon nouveau médecin a pris ma DDM réelle et a ajouté 2 jours. Il ne s'est pas fié à la date indiqué sur l'écho de viabilité, seulement à la différence indiquée.  Vous suivez? 
  5. DONC, son 18sa +4 est en fonction du 13 juillet + 2 jours de retard et non du 18 juillet + 2 jours de retard ce qui m'amène à 17sa +5. 
Au prochain rdv, je serai blindée pour tenir tête!  Et puis, au pire, l'écho morpho viendra rassurée tout le monde sur "l'âge" de ce bébé!

Prochain rdv (le 7 décembre) : ÉCHO MORPHO!

Alors, j'ouvre les paris : Garçon ou Fille?  Je ferai tiré un petit colis bien de chez moi parmi ceux et celles qui ne se seront pas trompés (partout sur la planète).

Pour celles et ceux qui désireraient des détails :
  • Je ne mange ni salé, ni sucré, mais épicé!!!
  • Je n'ai eu AUCUNE nausée (ma belle-soeur m'a dit que les filles dans la famille n'avait pas de nausées pour les filles...  Le problème, c'est que je ne suis pas "une fille de la famille"...  Je veux dire par là, je n'ai pas de lien sanguin avec elles!)
  • J'ai une soeur et un frère.
  • Mon conjoint a 1 frère, 2 soeurs, 2 demi-soeurs et 1 demi-frère. (Voulez-vous un sociogramme? hahaha)
  • Le frère de mon conjoint a eu 2 filles.
  • La soeur de mon conjoint a eu 2 garçons d'une première union et une fille d'une seconde.
  • La demi-soeur #1 de mon conjoint (père différent) a eu une fille.
  • La demi-soeur #2 de mon conjoint (père différent) a eu un garçon.
  • Ma soeur a eu un garçon.
  • Voici une photo de mon ventre à 17sa :


Si vous avez besoin de plus de précisions, n'hésitez pas!


***

Pour celles et ceux qui suivent mon blog via sa page fb, vous connaissez déjà la nouvelle!  J'ai soumis dernièrement un projet de fin de DESS en santé mentale intitulé "Impact de l'infertilité sur la santé mentale".  J'attendais avec impatience que le professeur que j'avais sollicité me réponde par l'affirmative pour procéder à mon inscription.

Bonne nouvelle!  Hier matin, le email tant attendu est arrivé.  Projet accepté!

Je travaillerai donc, pendant les prochains mois (le but étant de terminer avant l'accouchement pour profiter à fond de ce petit être), à démystifier ce que nous vivons, à l'expliquer et à analyser les stratégies de coping que nous développons ainsi que l'impact des interventions disponibles. Puisque ce sera un essai, il pourrait même être publié! Je vous donnerai plus d'informations dans un prochain billet!

Je vous solliciterai assurément sous forme de sondage en ligne, de demande de récit ou d'avis sur une théorie avancée.  Vous verrez ces billets sous l’appellation "DESS : Parlez-moi de vous".


vendredi 16 novembre 2012

Grossesse 11 : 17sa... déjà!

Je ne donne pas beaucoup de nouvelles sur ma grossesse...  J'en ai eu le reproche de plusieurs d'entre-vous!  N'ayant aucun symptôme, je ne sais pas vraiment de quoi je pourrais parler...

Puis, hier après-midi, je me suis dis que ce n'était pas vrai qu'il n'y avait rien à dire!  Je vous ai parlé des diarrhées que le metformin m'avait donné, alors pourquoi ne pas rester sur le même thème et vous parler constipation!

Image internet
Mes intestins ne fonctionnent pas, disons-le, à merveille depuis que j'ai cessé le Metformin! Ou depuis que j'ai entamé le 2e trimestre? Difficile à dire...

J'ai dû faire quelques changements dans mon alimentation sous les recommandations de ma maman et d'une copine ayant éprouvée des problèmes similaires lors de sa grossesse.

Par exemple, je ne buvais pas assez d'eau! Alors, je m'oblige à boire 3 grands verres d'eau pendant la journée. Le problème, maintenant, est que je dois me lever 2 ou 3 fois la nuit parce que j'ai envie!  Il y a l'effet grossesse, mais il y a aussi l'effet "je bois beaucoup d'eau!".  Par contre, je ne m'en plaindrai pas!  Je préfère de loin me lever fréquemment la nuit pour aller à la toilette à la constipation!

Je bois aussi un "bon" verre de jus de pruneaux au souper.  Je n'aime pas ça, mais je ne hais pas ça non plus...  Je fais avec!

Puis, j'ai ajouté des yogourts avec plein de probiotiques question d'aider ma flore intestinale.

Qu'est-ce qui fonctionne dans tout ça?  Je ne sais pas!  Mais ça fonctionne!  Je me sens mieux.

J'ai un autre problème... C'est celui qui me dérange le plus, mais aussi celui qui m'inquiète le plus!

 www.clipartof.com
J'ai mal à la tête... presque tout le temps!

J'aimerais, à tous les après-midi, aller marcher avec mon chien.  Mais, 1 fois sur 2, je dois rester à la maison, au fond de mon lit, dans le noir.  Parfois, la migraine est tellement forte que j'en ai la nausée...  D'un côté, l'acétaminophène ne fonctionne pas toujours et, de l'autre, je ne veux pas en prendre tout le temps!

Je vois le médecin la semaine prochaine.  On verra ce qu'il en dira!  Est-ce un problème dans mon alimentation?  Un début de diabète de grossesse? Ma pression qui est trop haute (elle était à la limite au dernier rdv)?  Ma glande thyroïde?  J'ai hâte d'avoir des réponses...  Mais surtout des solutions!

Sinon, je me porte bien.  Mon ventre s'arrondi et je commence à croire que bébé se manifeste.  Je crois l'avoir senti 2 fois cette semaine...  Était-ce vraiment lui ou simplement mes intestins qui se remettent à fonctionner normalement?  Je ne pourrai jamais vraiment le savoir.  Mais, j'aime bien penser que c'est bébé qui se manifeste!  Ça me rassure.

Nous avons rendez-vous, dans 3 semaines, pour l'écho morpho.  Nous commençons à être impatient de revoir le bébé... N'ayant pas fait le prénatest, la dernière écho remonte à l'époque où il n'était qu'un embryon.  Ça semble si loin!

Finalement, l'une de mes très bonnes amies (ma "BFF" de l'adolescence!) m'a annoncé qu'elle était enceinte.  Ce sera son premier.  Elle a galéré avec des cycles interminables et le compteur approchait (où avait dépassé) les 2 ans d'essais.  Depuis quelques mois, elle était, elle aussi, copine avec ce cher metformin. Je suis contente qu'elle n'ait pas traversée tout ce que j'ai vécu!

Je suis aussi contente, car nous vivrons notre première grossesse, en partie, ensemble.  J'ai le sentiment que j'éprouverai plus de facilité à parler grossesse avec elle... Peut-être parce qu'elle a entrevu et touché à ce que j'ai vécu... Je réalise aussi la chance que j'aurai d'avoir une copine en congé de maternité en même temps que moi!



mardi 13 novembre 2012

Fertilité 62 : 12 trucs que j'aurais aimé savoir...

Tout d'abord, je désire prendre quelques instants pour envoyé mes pensées positives à La fille.  Dame Nature s'acharne sur ce couple...  Faudrait qu'elle aille voir ailleurs maintenant!

***

Voici "12 trucs que j'aurais aimé savoir sur l'infertilité avant d'y être confronté".  Pour celles qui lisent l'anglais, c'est une traduction libre de "12 Things I Wish I’d Known About Infertility Before I Faced It Myself" par  Devan McGuinness.

J'ai adoré!  Alors je me suis dis que j'allais proposer une traduction libre pour ceux et celles qui sont moins à l'aise avec l'anglais!  Je tiens, par contre, à préciser que je ne suis pas parfaitement bilingue et que j'ai dû faire appel à mon dictionnaire pour certaines traductions.  Il se peut donc que la traduction ne soit pas fidèle à 100%.

Finalement, j'ai ajouté quelques petits conseils de mon propre cru!  Je trouvais que ça manquait!  


Il n'existe pas une solution qui convient à tout le monde...
Ce qui fonctionne pour l'un, ne fonctionne pas nécessairement pour l'autre!  Trouver ce qui fonctionne pour vous peut prendre plusieurs mois!  Pire...  Ce qui a fonctionné la dernière fois peut ne plus fonctionner cette fois-ci!

Mon conseil : Faites confiance à votre médecin, c'est LUI ou ELLE qui connaît le mieux votre dossier. Ne prenez pas pour du "cash" tout ce que vous trouverez sur internet!  Rien de vous empêche  de questionner votre médecin sur ce que vous avez "entendu dire".



Le jeu du blâme
Il est facile de tomber dans le blâme pour expliquer pourquoi vous n'êtes pas enceinte.  Blâmer l'autre ou se blâmer soi-même peut être difficile à vivre...  très difficile!

Mon conseil : Le blâme peut "pourrir" votre relation de couple. N'oubliez pas que faire un enfant est un projet de couple et que c'est en couple que vous devrez traverser les épreuves. Vous lancez mutuellement la pierre ne vous permettra pas d'avancer et encore moins de vous reproduire!

Si en plus vous ressemblez à ça...  C'est pas aidant!


Votre médecin est important
Trouver le médecin qui vous écoutera et qui travaillera avec vous est très important.  Il est possible que vous perdiez beaucoup de temps avec le mauvais médecin ce qui, malheureusement, allongera un processus déjà long.

Mon conseil : N'hésitez pas à demander l'avis d'un second professionnel si vous en ressentez le besoin! Votre médecin doit être votre allié et vous devez lui faire confiance. Nous avons consulté 3 médecins avant de tomber sur notre perle!


Les annonces de grossesse vous feront mal!
Sentiment étrange...  Vous serez content pour eux, mais, en même temps, vous aurez mal! Ce sera douloureux pour vous parce que vous espérez que cela vous arrive à vous.

Mon conseil : Malheureusement, même lorsque vous aurez vaincu l'infertilité, cette douleur restera... Le plus triste dans tout ça, c'est que votre famille et vos amis pourraient vous reprochez de ne pas être suffisamment heureux pour eux. Expliquez leur que vous êtes heureux, mais que chaque annonce de grossesse vous ramène à votre infertilité et que c'est ce qui rend les annonces difficiles pour vous. C'est un dur rappel de VOTRE réalité...



Prendre une décision ne sera pas toujours facile
Vous pensez que ça peut être facile, mais décider du chemin à emprunter en cours de route ne le sera pas toujours.  Il est possible que vous et votre conjoint pensiez différemment ou que vous soyez incertain de la décision à prendre.

Mon conseil : Discutez avec votre conjoint et traversez les étapes une à la fois. Chaque étape vous fera cheminer. Finalement, votre médecin et les autres professionnels peuvent vous aider dans votre prise de décision. Vous pouvez aussi consulter un psychologue spécialisé dans le domaine.


L'inquiétude s'infiltrera partout
Il sera difficile de ne pas vous inquiétez...  même lorsqu'on vous recommandera de ne pas le faire!  Vous vous inquiéterez à propos des symptômes, des coûts, de la réalisation de votre rêve, etc.  Ça peut devenir étouffant!

Mon conseil : Ne gardez pas toutes vos inquiétudes pour vous.  Parlez-en avec votre conjoint, votre  médecin ou votre famille, si celle dernière est aidante et compréhensive. Si aucune solution n'est trouvée, le simple fait d'en parler allège parfois la situation.


Ce sera peut-être dispendieux!
Les tests ainsi que les médications qui vous seront prescrits ne seront pas toujours couvert par votre assurance ou par la RAMQ (pour les résidents du Québec).  Les coûts peuvent être élevés et s'accumuler rapidement.

Les absences fréquentes du boulot pourraient aussi s'ajouter aux coûts!  Pour ce qui est du remboursement des médications, celui-ci se fera en fonction de votre assurance-médicament.  J'en ai déjà parlé ICI.

Mon conseil : Demandez à la pharmacie combien vous coûtera la prescription que vous avez entre les mains et si des formulaires pour "médicament d'exception" doivent être complétés.  Vous pourrez ainsi planifier les dépenses à venir ou demandez de l'aide à vos proches, si nécessaire.  N'hésitez pas à discuter avec votre supérieur, si cela est possible, concernant vos absences répétées.  Peut-être aura-t-il un arrangement à vous proposer.


Faire un bébé dans la chambre à coucher : 0$
Faire un bébé après un soirée bien arrosée : environ 60$ (selon la quantité d'alcool consommé)
Faire un bébé lors d'un week-end en amoureux : environ 500$
Faire un bébé lors d'un voyage dans le sud  : environ 2000$
Pour tout le reste, comme faire un bébé en clinique de fertilité : il y a mastercard!


Vous vous inquiéterez sur la taille de votre famille

Vous pourriez vous inquiéter de ne pas avoir le nombre d'enfants que vous désirez et vous pourriez vous inquiéter à propos des grossesses multiples selon le traitement qui vous est recommandé.

Mon conseil : Parlez de vos inquiétudes avec votre médecin.  S'il ne peut rien faire quant à la grosseur de votre famille, il peut vous rassurer quant aux grossesses multiples.


Les effets secondaires ne seront pas agréables!
Les effets secondaires des hormones que vous aurez à prendre ne seront pas une partie de plaisir et pourront être carrément horribles!

Mon conseil : Si vous doutez que les effets secondaires sont normaux ou si ces derniers vous handicap, parlez-en avec votre pharmacien ou votre médecin.


Le sexe ne sera pas toujours attrayant!
Le sexe perdra de son attirance lorsque vous serez en traitement hormonal...  Il en perdra encore plus lorsque vous devrez planifier quand le faire (et quand ne pas le faire!).  Vive la pression!  (Dites peut-être Adieu votre libido!)

Mon conseil : C'est NORMAL! La sexualité deviendra un acte de reproduction! Ne vous forcez pas, ne culpabilisez pas et, surtout, offrez-vous des moments de qualité à deux : un bon film collé-collé, un souper au resto en tête à tête, une promenade, etc.  Et pourquoi pas mettre un peu de piquant (et détourner votre attention de votre projet) avec quelques jeux érotiques?

Le plus important est d'être content d'être ensemble et de s'aimer...


Vous recevrez des conseils non-sollicités
Les gens viendront de partout pour vous dire ce que vous devriez ou ne devriez pas faire ou pour vous dire ce qui a fonctionner pour eux ou pour l'amie de la cousine de votre tante!

Vous aurez aussi droit à des commentaires plus ou moins agréables! On repassera pour la délicatesse!
Mon conseil : Acquiescez et remerciez gentiment la personne... Si la personne revient à la charge, servez lui une réponse nette et sans appel du type "Merci, j'en parlerai avec mon médecin, voir ce qu'il en pense!" .


Vous devrez pratiquer un certain "lâcher-prise"
Vous en viendrez à la conclusion que parfois, et ce, peut importe vos plans et vos espoirs, tout ne se déroulera pas comme vous l'espériez ou dans les délais que vous souhaitiez.

Mon conseil : La lâcher-prise n'est pas facile!  Trouvez-vous des exutoires tel le sport, un passe-temps, etc. Écrire vos pensées peut aussi vous aider à faire du tri et "accepter" ce qui vous arrive.  Si la situation devient trop lourde à gérer, vous pouvez consulter un psychologue pour vous aider dans cette adaptation!


Finalement, j'ai envie d'en ajouter un 13e...

Votre famille et vos amis pourraient ne pas être le meilleur support
Ils ne comprendront pas toujours vos émotions qui, elles, pourraient être fréquemment contradictoires.  Ils gafferont et ils vous feront de la peine.  Certains banaliseront ce que vous vivez ou, à l'inverse, vivront des émotions qui vous sembleront exagérées. Vous pourriez vous sentir isolé et incompris.

Mon conseil : N'hésitez pas à rechercher le soutien de personnes ayant vécu ou vivant l'infertilité.  Des organismes et des forums de discussion existent!  Les blogueuses-blogueurs peuvent aussi être de bonnes ressources! À vous de choisir ce qui vous convient.


Et vous, qu'auriez-vous aimé savoir à propos de l'infertilité avant d'y être confronté?



vendredi 9 novembre 2012

Fertilité 61 : Reportage sur l'infertilité masculine (suite)

Il y a quelques mois, j'ai fais une annonce à tous concernant la préparation d'un reportage sur l'infertilité masculine.

Il y a des émissions de télé où on sait que le reportage dressera un portrait sensationnaliste ayant pour but d'émouvoir l'auditeur.  Je n'aime pas ces émissions de télé!  On n'y apprend rien et, plus souvent qu'autrement, ça ne fait que renforcer les idées préconçues!

Il y a des émissions de télé où l'objectif est d'informer.  C'est le cas d'Une pilule une petite granule. Une émission de qualité!

Hier, c'était la diffusion du reportage et, franchement, il était à la hauteur de nos espérances. Dès les premières minutes, chéri s'est reconnu dans les propos.  Et que dire des deux hommes interviewés!  Bravo à eux!  Ils nous ont ému, chacun à leur façon...  La psychologue et le médecin complétaient et expliquaient parfaitement bien!  Plusieurs autres éléments auraient pu être abordé, mais il aurait fallu un reportage de plusieurs heures (le reportage est d'environ 30 minutes!).

Je suis très contente d'avoir contribué à trouver les participants, même si je n'ai vraiment pas fait grand chose!  Il faut dire qu'au moment où le journaliste à communiqué avec moi, aucun homme ne s'était manifesté.  Le reportage était sur le point d'être annulé!  C'est grâce à plusieurs petites annonces que j'ai diffusé (dont une sur la page fb de l'Association des Couples Infertiles du Québec ou ACIQ) que le bouche à oreille s'est effectué et que des hommes se sont manifestés.

J'en profite ici pour mentionner que l'ACIQ ne m'a pas impressionné.  Le journaliste aurait communiqué avec eux sans aucun résultat.  Selon l'association, personne n'était intéressé à participer.  Pourtant, aucune annonce sur fb n'avait été faite... C'est pourtant LE médium de communication de l'heure! Ils n'ont même pas annoncé que le reportage était diffusé hier soir.  Bref, je n'ai jamais payé ma contribution à l'ACIQ et, malheureusement, ça et quelques autres éléments font que je n'ai pas envie de la payer.

Pour ceux qui désireraient visionner le reportage, vous pouvez le voir !

Je vous le recommande fortement!


lundi 5 novembre 2012

Grossesse 10 : Problème banal de femme enceinte


Aujourd'hui, le thermomètre flirte avec le 0 degré...  Quelques flocons sont tombés et d'autres sont prévus pour jeudi!

Et moi?  Et bien moi, je n'ai pas de manteau d'hiver!  L'affirmation n'est pas réellement vraie...  J'en ai bien deux qui me font présentement, mais d'ici 1 mois et demi, ils ne me feront plus!  Ils ferment déjà "limite"...

L'an dernier, à la même période, ma soeur était enceinte.  J'avais deux vieux manteaux que je ne portais plus depuis quelques années (le premier est brisé et plus très chaud et le second était plutôt moche).  Comme elle est plus petite que moi (merci pma) et que sa dpa était début janvier, je les lui ai prêté.  Elle n'en aurait besoin que pour quelques semaines.

Mon tour étant venu, j'ai demandé à ce qu'on me redonne mes manteaux même si je me doutais bien qu'ils seraient désormais trop petits (l'ai-je dit?  Merci pma!).  Après moult recherches, ma mère m'a annoncé qu'elle a envoyé le deuxième manteau à l'Église (comptoir d'entraide), par erreur.  Je ne lui ai pas dit (elle l'apprendra ici), mais j'étais quand même contente parce que ce manteau n'était pas très beau et que ça signifiait que je pourrais m'en acheter un nouveau!

C'est alors que deux problèmes sont nés du premier :
  • Les manteaux d'hiver de maternité sont très dispendieux.  Il est hors de question de payé 200 ou 300$ pour un manteau que je ne porterai que pendant 1 hiver, donc 4 mois!
  • Hormis les 4 ou 6 dernières semaines de ma grossesse (sauf si on a un climat doux en mars), je devrai porter un manteau d'hiver!  Un manteau d'hiver n'est donc pas un luxe!

Pleine d'espoir, nous avons fait les magasins ce week-end.  Malgré les nombreux manteaux que j'ai essayé, je n'ai rien trouvé.  Les manteaux pour femmes sont de coupes ajustées (même les manteaux sports)!  Mon ventre entre déjà de justesse!

L'idée de porter l'un de mes deux manteaux "ouvert" avec un chandail chaud m'a bien traversé l'esprit, mais mes manteaux ne m'offrent pas la possibilité de porter une veste chaude en même temps.  Ce sont des manteaux ajustés.

Restait trois options :
  • Porter le vieux manteau d'Yvon.  Il est un peu trop grand et, disons le franchement, je ne remporterai pas de prix de beauté, mais au moins c'est un manteau de type "sport" et j'aurai chaud...  Du moins, je l'espère!
  • Faire les friperies.  Celle où je suis allée la semaine dernière avait déjà été dépouillé sur ce plan.
  • Me diriger vers cette grande surface américaine que je tente généralement de ne pas fréquenter par acquis de conscience, mais qui, je le sais, finis souvent par me dépanner à petit prix!

Alors, lorsque Yvon a quitté le boulot à 17h00, nous avons filer vers la grande surface!  C'est dire à quel point je commençais à désespérer pour m'y rendre un lundi soir (ça et le fait que j'ai froid dans mon petit manteau d'automne)!  À l'entrée du magasin, des manteaux étaient en présentoir pour 39$!  Mais aucun n'était approprié pour l’expansion de mon moi-même dans les mois à venir!  Puis, un peu plus loin dans le magasin, j'ai trouvé le Saint-Graal!  Il est beau, extensible et assez ample pour que je porte une veste en-dessous. De plus, je pourrai le reporter dans le futur!

Je suis contente et soulagée.  Si je dois aller faire les boutiques ou, tout simplement, sortir avec des amies, je ne serai pas gênée!  Ce n'est pas parce que je suis enceinte que je suis prête à revêtir n'importe quoi! Je ne veux pas que mon bébé ait honte de sa mère!  Pas si tôt (parce que oui, ça viendra!  Il aura honte de moi, un jour, dans 13-14 ans, genre!)


vendredi 26 octobre 2012

Grossesse 9 : 14 SA - Bilan du 1er trimestre

Commençons par statuer quelques trucs...
  • Au Canada, le terme de la grossesse est prévu à 40SA.  Rares sont celles qui accouchent à 40SA pile!
  • En France, le terme de la grossesse est prévu à 41SA. Rares sont celles qui accouchent à 41SA pile!

Ensuite...
  • Certains (comme dans mon livre) considèrent que le premier trimestre prend fin au commencement de la 13e semaine... Puisque 12 semaines X 3 trimestres = 36 semaines, les deuxième et troisième trimestres sont plus longs que le premier avec leurs 15 semaines.  Les auteurs préfèrent peut-être terminer le 1er trimestre à ce moment puisque les semaines les plus à risques sont les 12 premières...  La 12e SA étant un passage psychologique pour la plupart des couples (risque de fausse-couche au-dessous de 1%)
  • D'autres (comme le livre qu'une copine m'a prêtée) statuent que le premier trimestre prend fin à la 15e semaine... Ce qui fait du sens, sur une grossesse de 41SA, puisque 14 semaines X 3 trimestres = 42 semaines. Le dernier trimestre se retrouve donc à être un peu plus court.
  • Finalement, d'autres (comme plusieurs sites web que j'ai consulté et mon application I-machin), considèrent que le premier trimestre se termine au début de la 14e semaine.  Ce qui fait aussi beaucoup de sens puisque 13 semaines X 3 trimestres = 39 semaines.  Le dernier trimestre est donc un peu plus long...

Je prend donc la décision que mon premier trimestre se termine aujourd'hui, à 14 SA!  Depuis la fin de la 12 SA, j'ai envie de commencer à y croire et pour y croire, j'ai besoin de changer de trimestre (en fait, dans ma tête, ça fait déjà 2 semaines que le premier trimestre est terminé!).  Donc, peu importe ce que mon médecin, ma famille, mes amis et vous, chers lecteurs, diront, mon premier trimestre est désormais derrière moi.

Et comme c'est ma grossesse, c'est moi qui décide :o)

Par conséquent, le bilan du 1er trimestre peut être fait!



Ce trimestre a été sous le signe des constats...  Les voici donc :



Constat #1
Je n'aime pas parler "grossesse" et "bébé"

C'est vraiment plate pour mon entourage et je sais que j'ai souvent l'air froide voire bête...  J'ai l'impression d'avoir rejoint un groupe sélect où les autres sujets deviennent inexistants et où les histoires et les "inside" sont désormais possible en ma présence!  Auparavant, je ne faisais que m'éloigner quand c'était trop pour moi...  Mais maintenant, c'est plus compliqué!  C'est à moi qu'on s'adresse!

Est-ce parce que, "entre femmes enceintes" ou "entre femme enceinte et femme déjà maman", c'est le point commun le plus facile...  Comme la météo pour le commun des mortels?

En tout cas, la majorité des femmes que je croise veulent parler bébé avec moi.

Ce qui me dérange, ce n'est pas qu'on prenne de mes nouvelles, ni qu'on me donne quelques conseils...  Loin de là!  Ce qui me dérange, c'est qu'une fois le sujet engagé, il est difficile de passer à un autre appel... Et puis, j'ai l'impression de revenir à un constat que j'avais déjà fait par le passé : quand une femme enceinte ou une femme déjà maman te demande de tes nouvelles (sur le plan bébé!), la discussion fini toujours par être un quasi-monologue où l'autre t'informe et te parle d'elle...

Malheureusement, depuis le début de ma grossesse, c'est arrivé SOUVENT...  J'ai aussi eu droit à plusieurs "Tu dois avoir hâte à ça!" dit sarcastiquement quand on est en présence d'enfants qui se chamaillent ou pleurent...  J'ai envie de crier haut et fort : "Oui, j'ai hâte à ça!  Depuis 5 ans et demi! Bordel!".

Bref, je n'ai pas vraiment envie de sortir et de fréquenter des gens...  Je crains les discussions axées bébé et grossesse.  J'ai donc tendance à m'isoler... encore!

C'est dommage...  J'ai plus souvent l'impression que c'est la fille infertile qui est au premier plan, qui est présente...  La double personnalité...  ENCORE ET TOUJOURS!



Constat #2
Vouloir faire différent, ça équivaut à juger ce que les autres ont fait!

Dans la même lignée que le point précédent...

C'est un constat que j'avais déjà fait, mais je le refais... Je ne crois pas avoir à élaborer sur le sujet...

Je trouve ça vraiment triste...  J'agis pour moi, pour ma conscience et non pas pour celles des autres...  Je ne ferai certainement pas différents pour que les autres se déculpabilisent! 



Constat #3
Ma philosophie éco-responsable en prend un coup...

J'ai envie de tout acheté neuf...  Depuis 5 ans et demi, je me dis que la majorité de mes achats seront "usagés" puisque, quand j'ai la possibilité d'acheter de seconde main, je le fais.  Ma conscience en prend donc un coup et j'ai l'impression de tombé du côté de la surconsommation...

Par exemple, nous avions prévu acheté la bassinette et autres meubles de la chambre à coucher de bébé sur un site de vente par les particuliers.  Point positif, nous aurions payé une misère pour des meubles à peine abîmés.  Mais là, j'ai envie d'offrir du neuf à mon bébé! J'ai envie de m'offrir du neuf! J'ai envie de me promener dans les boutiques et de m'émerveiller devant ce qui se fait (ce que les sites de vente par les particuliers n'offrent pas).  Je me rends compte que je le fais pour moi, par pour le bébé!  J'ai un besoin, un trou béant à combler!

Par contre, nous rattrapons autrement (sur le plan de la bassinette, en tout cas).  Nous avons acheté un produit "Fait au Québec".  C'est d'ailleurs l'un de nos critères! Autant que possible : le fait local!



Constat #4
Mon côté bio caché s'est pointé le bout du nez!

Avant de vous expliquer le constat #4, je dois vous expliquer ce que j'ai fait comme boulot dans les dernières années.  Je suis bachelière en psychoéducation.  Je dis bachelière (le baccalauréat canadien équivaut, si on veut, à une licence en France), parce que je n'ai pas la maîtrise qui me permettrait de porter le titre de psychoéducatrice.  Toutefois, je remédierai à la situation, d'ici un an, en terminant mon DESS en santé mentale et en m'inscrivant à mon ordre professionnel par "équivalence".  Mais là, je m'éloigne du sujet...

Sauf pour la dernière année, j'ai travaillé en déficience intellectuelle et troubles envahissant du développement (autisme, asperger, etc).  J'ai donc été appelé à être à jour côté causes, diagnostics, meilleures pratiques et tous ces trucs.  J'ai donc entendu BEAUCOUP de choses sur le sujet et plusieurs de mes comportements ont changés aux fils des années.  Ça c'est aggravé depuis que je suis enceinte...

Par exemple, ma coloration capillaire et mes vitamines prénatales sont achetées dans une boutique de produits biologiques, écologiques, équitables et locaux (lorsque possible).    Parlant de cela, saviez-vous que certains pays recommandent la non-utilisation de coloration capillaire pendant la grossesse et l'allaitement?

D'autre part, je ne consomme pas de thon pour éviter le mercure contenu dans cet aliment, et ce, même si j'aurais droit théoriquement à une portion par mois.

Finalement, j'essaie de me tenir loin des fumeurs (j'ai déjà de la difficulté avec l'odeur en temps normal, alors imaginez maintenant) et même si certaines femmes boivent quelques gorgées d'alcool vers la fin de la grossesse, je sais que je n'en consommerai pas pour les mois à venir...  J'ai vue trop de mamans culpabilisées pour les quelques gorgées prises lors d'une occasion spéciale (la quantité nocive pour le bébé n'est pas connue et il n'y a pas que la déficience intellectuelle qui peut être causée par l'alcool...).

Je fais donc attention à ce qui entre dans mon corps (directement ou indirectement) afin de prévenir...  Peut-être que notre enfant aura un diagnostic quelconque...  mais je ne m'auto-flagellerai pas pour les éléments précédemment énumérés!  J'aurai agit "en toute connaissance de cause" en fonction de mes connaissances!

(SVP, relire le point #2, si nécessaire!)



Constat #5
Les pubs de produits pour bébé ou pour (futures) mamans me tapent toujours sur les nerfs!

Je ne m'étendrai pas sur le sujet...  Je ferai un billet consacré à ça!

Mais je dois dire que je m'attendais à être plus émue ou plus touché par ces pubs!  Et bien, c'est le contraire qui se produit!



Constat #6
J'ai quelques symptômes, mais je les cache...

Ne voulant pas parler bébé et voulant fermer la porte rapidement, je passe mes petits maux de grossesse sous silence.  Honte à moi...  Mais en même temps, je n'ai pas tendance à me plaindre en temps normal, alors je ne vois pas pourquoi ça changerait!  Les mélodrames et moi, ça fait 2!  (voir point #1 et #2, si nécessaire)

Mes maux (et non-maux) sont :
  • J'ai une plus grandes sensibilités aux odeurs.
  • J'ai un dédain du poisson cru...  Juste en voir me coupe l'envie d'en manger!  Et puis, quand j'ai envie d'en manger, l'image d'un poisson cru me vient en tête!  Alors, même si je sais que ça serait super bon pour le cerveau du bébé, je n'en mange pas!  J'ai un peu honte de ça!
  • J'aime le poulet...  Non...  J'ADORE le poulet!  J'en mangerais à tous les repas!  Dès que je vois une pub de poulet, j'en mangerais!  Je vous l'écris et je me dis que ça serait bon...  Gros malheur dans ma vie : la rôtisserie St-Hubert de ma ville est en rénovation majeure et est donc fermée!  
  • Je n'aime pas trop le sucré...  En fait, c'est comme ça depuis que je prends du metformin.  Mais là, c'est pire...  Je lève le nez sur les desserts ou les finis de force.  Par contre, je n'aime pas plus le salé! 
  • J'aime le épicé, les aliments forts et les saveurs sûrettes (vive Halloween et les Rockets)!  Je mangerais des piments forts à tous les repas!  Juste à y penser, je salive!  Mmmm...  Piments forts et poulet!
  • Je bois beaucoup de lait!  Tellement que chéri m'a recommandé l'achat d'une vache!  Ça coûterait moins cher et il n'aurait pas à se priver pour m'en laisser.
  • Je n'ai pas eu de nausées, ni de gros coup de fatigue!  Aussi, je ne suis pas nécessairement plus émotive.

Finalement, j'ai commencé à enfler dès l'arrêt de la progestérone (c'est pas l'inverse normalement?).  Bref, je porte des pantalons de maternité (donné par une amie, donc parfait pour mon côté éco-responsable) depuis 3 semaines!  Je m'assume totalement et mon Dieu que je suis confortable!

Mmmm...  Du St-Hubert!

Voilà pour le bilan!  Un premier trimestre relativement calme si on enlève tous le stress des taux, des craintes de fausse-couche et l'anxiété causé par la non-présence de symptômes de grossesse tel les nausées!



lundi 22 octobre 2012

Grossesse 8 : Un petit discret!

J'arrive de la clinique.  
J'en suis à 13,3 SA!  

Honte à moi, je me suis trompée et j'ai répondu par l'affirmative lorsque la secrétaire a dit: "Vous en êtes à 14,3?".  J'ai aussi répondu par l'affirmative à la même question lorsque le médecin l'a posée par la suite! Même Yvon n'a pas réagit! Pas fort de ma part! Si on se fit à mes dernières règles, j'en suis à 14.3...  Mais puisque c'est une petite tortue que je porte, on a une semaine de retard...  Et puis, je travaille sur le billet "Bilan du premier trimestre" à paraître à 14 SA.  Ça explique peut-être le mal-entendu!   Ce n'est pas grave (j'espère)!  Je rectifierai le tire dans 4 semaines, à mon prochain rendez-vous.  Ou peut-être que je téléphonerai cet après-midi!

Ma TSH (glande thyroïde) est un peu sur la limite.  Je dois faire un nouveau contrôle dans 3 semaines avant le prochain rendez-vous.

Sinon, nous avons réussi à entendre le coeur.  Non sans difficultés. Un petit bébé discret selon Dr François.

Chéri et moi sommes très rassurés par ce petit coeur toujours présent!


vendredi 19 octobre 2012

Grossesse 7 : Quelques minutes changent une vie!

Hier matin, en me baladant sur les nombreux blogs que je suis, j'ai réalisé que je ne vous avais pas encore raconté comment nous avions appris que nous allions devenir parents.  C'est La fille qui m'a fait réalisé ça...  Alors, j'ai décidé de remédier à la situation.  Je vous invite d'ailleurs à lire ce qu'elle a écrit...  Ça résume assez bien ma réaction et plusieurs des questionnements que j'ai eu (et que j'ai encore)!

Donc, voici le récit des quelques minutes qui ont changés complètement notre vie!

C'est un lundi, il devait être autour 6h30 du matin.  Je me réveille, me rends à la toilette et vois le dernier test de grossesse qu'il me reste.  Je n'avais pas prévu l'utiliser...  Celui de l'avant-veille étant clairement négatif et je ne voyais pas l'utilité de gaspiller ce dernier test!  Puis, je me suis dis "pourquoi pas!".  Au pis allé, ce sera négatif et, selon une loi spéciale que plusieurs pmettes ont testé et approuvé, mes règles se pointeront plus rapidement...  Parce que oui, quand on fait un test de grossesse parce qu'on a du retard, les règles se pointent dans les heures qui suivent (max 24hrs)!  Notez que je n'avais pas encore de retard, donc c'était un peu con de ma part de penser ça!

Alors, je fais ce que j'ai à faire et dépose le test sur le bord du bain.  
Je me lave les mains, ouvre machinalement la porte de la lingerie (où se trouve la poubelle) et prend le test de grossesse. Je suis déjà ailleurs et puis j'ai pas envie de gâcher mon lundi (c'est déjà assez pénible un lundi!).

Par chance, j'ai regardé le résultat avant de le balancer dans la poubelle!

Une 2e ligne est apparue...  Et je n'ai pas besoin de me forcer les yeux pour la voir!  Je n'hallucine pas!

Je veux appeler chéri qui est dans la cuisine (normalement, on attend le résultat ensemble...  mais n'ayant pas prévu tester, il ne sait pas que j'ai retesté!)!   Je ne trouve pas les mots pour l'appeler...  Et puis, même si je les avais trouvé, il aurait fallu que mon cerveau se souvienne de mode d'emploi de la "parole". Par chance, il se souvient du mode d'emploi pour "marcher"!  Alors, je descend les escaliers, tout en apportant avec moi LE test de grossesse... Puis, arrivée dans la cuisine, sans un mot, sans un sourire, sans une larme, je tend le précieux test à chéri...

Il  le regarde...  Me regarde...  Le regarde à nouveau... Puis lâche un "wow!".

Les seuls mots qui sortaient de nos bouches (oui, j'ai retrouvé ma langue après quelques minutes) étaient : "wow", "j'y crois pas!", "tu y crois toi?" et des "on est supposé faire quoi maintenant?".

On est loin de la réaction que je m'attendais à avoir.  Je m'attendais à sauter de joie et à verser quelques larmes!  Mais non, j'étais simplement en état de choc!  Je n'avais même pas envie de l'annoncer!

Nous avons flotté pendant quelques jours, entre le rêve, la réalité et les autres tests de grossesse (dont un cb numérique!)...  Puis la première brique est arrivée : la taux qui n'avait pas doublé...

Pour le reste, vous connaissez la suite!
Sinon, vous pouvez lire ça, ça, ça, ça, ça et ça!

Voilà comment se sont passés les quelques minutes qui ont changé notre vie!  Je vous reviens bientôt avec le bilan du premier trimestre.


  

samedi 13 octobre 2012

Grossesse 6 : Un parcours à "oublier"?

C'est comme ça que je me sens depuis quelques semaines...  J'ai l'impression que mon parcours n'existe pas, que je devrais passer à autre chose...

Par exemple, l'infirmière du médecin qui fait mon suivi de grossesse ne m'écoutais pas et insinuait que je m'étais payé le luxe de me faire faire un "dating" en clinique privée... Elle avait dit "Ha oui, c'est vrai vous êtes allé faire une écho là!. De toute façon votre médecin fera votre datation!".  J'en parle ICI.

Puis, cette semaine, il y a eu  l'infirmière de l'hôpital où je ferai l'écho morpho, dans quelques semaines, qui commencent à m'expliquer que je dois me présenter la vessie pleine pour l'écho (elle m'expliquait les raisons et le comment faire!).  C'est pas que je veux ramener ma science, mais bon...  Je connais très bien! Alors, lorsque je lui ai dis, "Oui, oui, je sais quoi faire!  En FIV, on nous demande ça aussi pour le transfert...", tout ce qu'elle a trouvé à dire c'est : "Oui, mais non!  C'est pas pareil!".  C'est vrai que ce n'est pas pareil!  Elle veut me faire boire le double de l'eau que j'ai bu à chaque transfert!  J'ai une belle petite vessie (dixit Dre. L.) qui est pleine avec une bouteille de 500 ml prise 30 minutes avant l'écho alors, non, je ne boirai pas le double de la quantité d'eau une heure avant!  Je n'ai pas envie que ma vessie éclate!

Finalement, sur le forum de discussion que je fréquentais (et fréquente encore, mais de façon beaucoup moins assidue), il y a une section réservée pour les femmes enceintes. C'est théoriquement ma nouvelle section...  Celle où je devrais me sentir "chez moi"! C'est une section où tout est rose...  Tout ça pour dire que je ne m'y sens pas à ma place.  J'ai l'impression que mon parcours est dérangeant.  Je l'impression que, quand j'en fais état, les autres femmes pensent que je cherche à me faire plaindre et que je devrais l'oublier le temps de ma grossesse.  J'ai l'impression que je devrais faire comme toutes les futures mamans : parler des maux de la grossesse (que je n'ai pas ou qui ne m'inquiète pas!), de mes craintes (que je n'ai pas pour le moment ayant un très bon réseau autour de moi) et voir la vie en rose!  En fait, pour les 2-3 fois où j'ai posé une question, j'ai eu l'impression que je m'en faisais pour rien...

Mes maux de grossesse sont psychologiques, donc difficile à comprendre :
  • Je ne me sens pas enceinte!
  • Je n'ai pas envie d'en parler pendant des heures! Ni de monopoliser les conversations...
  • Je n'ai pas envie de l'annoncer à tout le monde! Si je pouvais le dire uniquement aux personnes proches de mon entourage, je le ferais!  Mais bon, un moment donné, ça paraîtrait...  Surtout quand le bébé sera là!
  • Je suis heureuse, mais...  Je suis marquée au fer rouge et j'ai peur de blesser quelqu'un dans mon entourage qui serait infertile...  À la limite, j'ai envie de camoufler cette grossesse pour ne pas blesser une femme ou un homme que je croiserais à l'épicerie, dans la rue, au centre commercial ou même à la clinique qui fait mon suivi de grossesse!
  • Je suis incapable de me laisser aller dans le bonheur rose-bonbon!
  • Je vis encore dans les paradoxes : J'ai envie qu'on m'en parle...  mais en même temps, non! 
  • J'anticipe encore la tuile qui nous tombera dessus! 
  • Je suis triste pour ces femmes que je connais qui galèrent encore ou que la vie à forcer à se ranger sur le bas chemin...  Je pense à une qui se bat contre le cancer du sein présentement et qui devait faire un TEC le mois prochain...  À l'autre qui a épuisé tous ses essais gratuits...  À celle pour qui l'horloge biologique tourne de plus en plus vite et qui a un conjoint OATS (tout comme Yvon, ses spermatozoïdes sont en quantité insuffisante dans le sperme (oligospermie) et présentent une mobilité réduite (asthénospermie), mais en plus, ils sont malformés (tératospermie).  Il a la totale quoi!)...  Je pense aussi à celles qui débutent leur combat!

J'ai aussi l'impression que mes habiletés sociales sont diminuées...  Dans le domaine de la grossesse, je fais face à de nouveaux défis interpersonnels.  Quand quelqu'un empiétait sur mon intimité, du côté de l'infertilité, je savais quoi lui répondre afin de fermer le sujet et lui indiquer ma limite!  Je n'hésitais pas, non plus, à en parler ouvertement!  Avec la grossesse, je fige! J'ai l'impression que de rabrouer quelqu'un en lien avec l'infertilité est normal (la femme infertile est frustrée), mais que de le faire en lien avec la grossesse est anormal (la femme enceinte devrait béate de bonheur et vouloir en parler continuellement).

Par exemple, la semaine prochaine, je dois l'annoncer à une collègue de travail...  La seule qui ne le sait pas encore (on est 6 dans le bureau, dont mes parents, mon conjoint et moi!).  Je n'ai pas envie que la personne démontre plus d'émotions que moi je peux en ressentir...  Je n'ai pas envie de faire semblant!  Je sais, en plus, qu'elle dira "Je le savais!" puisqu'elle a surpris la fin d'un appel téléphonique (l'infirmière de ma clinique nous avait annoncer qu'ils devaient "intervenir" et elle rappelait pour m'indiquer que finalement, tout était beau!).  J'étais contente et ça paraissait.  Elle a tenté de me soutirer une annonce ("Tu n'aurais pas une bonne nouvelle à m'annoncer?"), avant même que ma famille ne soit au courant!  Bref, je n'ai pas envie de lui annoncer!  Je n'ai pas envie d'en parler avec elle! (En fait, je ne sais même pas comment je lui annoncerai!  Avez-vous des idées?)

Heureusement, quand je lis d'autres blogs, je me rassure!  Je suis NORMALE!  D'autre part, je pense qu'il est encore tôt...  12 sa...  10 sg...  J'imagine que quand nous connaîtrons le sexe et que je sentirai le bébé bouger se sera différent...

Tout ça pour dire que j'ai l'impression que mon parcours devrait être mis au rancart pour la prochaine année...  C'est pas beau l'infertilité!  Ça vient troubler le bonheur rose-bonbon des futures mamans!

Et bien, j'ai une petite nouvelle pour vous!  Je suis fière de mon parcours (j'en parle d'ailleurs ICI) et je n'ai pas l'intention de le cacher!  Je suis d'ailleurs en train de préparer un livre (mon blog sous forme de livre) à l'intention de notre enfant afin qu'il sache!  C'est un beau parcours (difficile, j'en conviens!) qui m'a appris beaucoup sur l'être humain, sur moi-même et sur mon conjoint! J'ai grandi et je me considère très courageuse!  C'est peut-être la raison pourquoi le reste du chemin ne m'inquiète pas outre mesure!  D'autre part, je mesure très bien ma chance et je suis reconnaissante.

Comme le dit si bien Félix Leclerc :

"Il y a plus de courage que de talent dans la plupart des réussites!"


***

En terminant, je vous laisse quelques photos de notre fin de semaine de camping en amoureux!  Il a fait froid, mais nous étions bien!  Il y a même eu quelques flocons dimanche matin (et hier aussi sur Montréal, soit dit en passant!).  L'hiver arrive assurément!

Les belles couleurs automnales du Québec!

L'averse est passée au loin!

Des heures de plaisir avec Molly qui pouvait courir allègrement et sans laisse!