La première étape d’un traitement est la stimulation hormonale. Pour plusieurs couples, ce sera la seule étape nécessaire. Par contre, le traitement n’est pas le même pour toutes les femmes. Certaines auront besoin d’une stimulation ovarienne pour avoir une ovulation de qualité (clomid, femara, tamoxifen, puregon, gonal-f,…), d’autres auront aussi besoin de déclencher l’ovulation.
La première étape, dans notre cas, s’étala sur près de 4 mois.
Clomid / image internet |
J'ai pris Clomid pour « booster » l’ovulation du J5 au J7 du cycle pour environ 3 cycles sur un total de 4. Au même moment, Yvon prenait un supplément vitaminique très puissant pour donner de l’énergie à l’équipe! Le Clomid n'est pas couvert par la RAMQ et donc, ne l’est pas par les assurances privées. Un comprimé coûte près de 20$. J’étais chanceuse, avec un seul comprimé, je réagissais bien. Par contre, je connais des filles qui devaient prendre un dosage triple au mien. Je vous laisse imaginer le total de la facture. Les effets secondaires étaient fort : étourdissement, bouffée de chaleur +++, nausée, éblouissement… L'un d'entre-eux est même resté : les éblouissements! Les néons m’agressent, les éclairages trop clairs… Plus question de conduire sans lunettes de soleil… et je vous passe les éblouissements causés par les phares de certaines voitures… J’ai suivi ce traitement pendant 3 cycles. Ensuite, les gynécos recommandent une pause. J’en avais grandement besoin.
Ovidrel / image internet |
Le jour de l’insémination est un jour stressant. Vous devez être à la clinique entre 7h30 et 8h30 pour que monsieur puisse produire son échantillon. Vous pouvez aussi le produire à domicile, mais vous devez être en mesure de le déposer à la clinique à l’intérieur d’un laps de temps précis. Dans notre cas, le trafic, le pont et Décarie ne nous permettent pas de produire de dit-échantillon à la maison.
Une fois l’échantillon produit, vous pouvez quitter la clinique pour quelques heures. Nous en profitions pour aller déjeuner au restaurant. Pendant ce temps, les laborantins préparent l’échantillon afin de condenser sa productivité. Un petit lavage est effectué et quelques hormones sont données à la cavalerie. En fin d’avant-midi, à l’heure demandée, vous revenez pour l’IAC. Un gynéco ou une infirmière fera l’insémination à l’aide d’un cathéter et d’un spéculum.
Avant de procéder, on vous demandera de confirmer que les noms sur l’éprouvette sont les bons. Puis, pendant que le spécialiste prépare le matériel, on vous remet l’éprouvette contenant l’échantillon afin que vous le conserviez à la température du corps.
Avant de procéder, on vous demandera de confirmer que les noms sur l’éprouvette sont les bons. Puis, pendant que le spécialiste prépare le matériel, on vous remet l’éprouvette contenant l’échantillon afin que vous le conserviez à la température du corps.
Une fois l’IAC effectuée, vous devez rester couché environ 10 minutes. Puis, vous pouvez reprendre vos activités normalement. Dans mon cas, je ne suis jamais allée travailler la journée d’une insémination… Finalement, vous devez faire un test de grossesse 14 jours plus tard et téléphoner la clinique pour aviser du résultat. Le taux de réussite d'une IAC est d'environ 15%... statistiques similaires à un couple fertile faisant un enfant dans le confort de sa maison. Toutefois, ce pourcentage peut varié selon l'âge de Mme, son poids et autres facteurs.
Nous avons fait trois inséminations en 5 mois. À cette époque, elles n'étaient pas couvertes par la RAMQ. Ainsi, on devait payer le traitement, soit 400$ (écho, lavage du sperme, IAC). À cela s’ajoutait les hormones (90$/clomid et 90$/ovidrel). Si on ajoute le déjeuner au restaurant, une IAC coûtait près de 600$. Avec la gratuité, l’IAC est couverte. Certaines hormones le sont aussi selon le pourcentage prévu par votre compagnie d’assurance (environ 80% pour la mienne). On peut donc espérer faire une IAC pour moins de 40$ si les hormones sont couvertes. Nous aurions pu enfiler les IAC, une à la suite de l’autre, mais vous comprendrez qu’à 600$ par IAC, le portefeuille nous freinait.
Après les 3 premières IAC, nous devions revoir notre médecin afin de s’assurer que le traitement était le bon et de se refaire prescrire des IAC. Malheureusement Dr C., notre médecin, participait à une conférence en Italie et il ne pouvait nous prendre que 4 mois plus tard. Nous avons donc demander un changement de médecin. C’était déjà notre 3e spécialiste : la première n’ayant aucune disponibilité (clinique publique)… Le deuxième parlait à peine français… et comme il s’agit d’un sujet où on a besoin de TOUT comprendre, on a préféré demandé un changement.
Femara / image internet |
L’IAC qui suivi fut normale, mais sans plus. Avec clomid, j’avais entre 3 et 4 GROS follicules. Avec femara, j’en avais 1 GROS et 1 moyen… Mais bon, il faut 1 seul ovule pour faire un bébé! On espérait donc que ce follicule contienne un ovule! Parce que oui… ce n’est pas parce que vous avez un follicule, qu'un ovule se trouve l’intérieur. Surtout quand vous avez des OPK.
Orgalutran / image internet Fait de belles grosses tâches rouges irritées |
Puregon / Image internet |
Le surlendemain, au moment de faire l’IAC, le gynéco entra dans la pièce et rapprocha le tabouret pour s’asseoir. Généralement, ce gynéco est plus gai. Il avait fait l’IAC précédente et quelques-unes des échos de ce cycle-là. Il nous expliqua que l’échantillon de monsieur n’était pas génial… Qu’avec des taux tel que cela, les chances qu’une IAC fonctionne étaient relativement faible et que nous devions penser à la FIV. Il revu rapidement avec nous notre dossier et il nous conseilla de ne plus perdre de l’énergie dans les IAC, de laisser mon corps se reposer d’ici à la FIV et de prendre rendez-vous avec Dre B. pour être inscrit sur la liste d’attente des FIV. Il fit l’IAC, parce qu’on était rendu.
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