Fertilité 31 : La fête des mères

J'ai toujours trouvé important de souligner ces femmes qui éduquent, chérissent et font passer leurs enfants en premier.
J'ai toujours trouvé important de permettre à nos mères de penser à elles, même si je pense qu'on devrait le leur permettre plus souvent.

Cette année, je n'ai pas été une bonne enfant.  Je n'ai pas vraiment souligner la fête des mères.  Je l'ai seulement souhaiter à ma mère et ma soeur (parce qu'elle était là, à ce moment-là).  Je ne l'ai pas souhaité publiquement sur facebook.  Je n'ai pas téléphoné ma grand-mère.   J'ai été égoïste.

La fête des mères est un moment relativement difficile pour moi.  Parfois, on me souhaite de pouvoir, moi aussi, être célébrée l'an prochain.  C'est gentil...  mais j'aime mieux qu'on passe sous silence mon désir d'enfants.

Parce que c'est un fait : la fête des mères me rappelle mon infertilité et me rend triste!
C'est aussi un fait : la fête des mères rappelle aux autres mon infertilité ce qui provoque un élan de gentillesse chez certaines personnes!

C'est un moment difficile dans l'année...  comme la fête des pères...  comme Noël et le jour de l'An.

Je ne fais pas partie du club des élues!  C'est ainsi!

Par contre, j'ai envie de souligner différemment la fête des mères cette année.  C'est la chronique de Stéphane Laporte "Être la mère de sa mère" qui m'inspire.  Pas que je sois la mère de ma mère!  Loin de là!  Mais j'aime le principe de souhaiter une "bonne fête des mères" aux femmes qui ne sont pas mères, mais qui agissent comme tel.  Il n'y a pas de fête pour ça...

Alors, à toutes ces femmes qui ne sont pas maman, je souhaite une "joyeuse fête des mères" et je vous remercie pour ce que vous faites pour votre entourage.  La société ne s'en porte que mieux!