vendredi 13 juillet 2012

Fertilité 40 : Mon jardin intérieur

Comme vous le savez, j’ai entrepris de faire de l’autohypnose afin d’aider la partie consciente et la partie inconsciente de mon être à être détendu et libéré de plusieurs a priori.

Par le passé, je faisais de l’acupuncture. J’adorais ça ! Je sentais réellement que mon corps en profitait ! D’ailleurs, mes cycles n’ont jamais été aussi réguliers que pendant cette période. J’ai cessé le suivi pour une raison monétaire, mais aussi parce que 35-40 minutes de route, hors trafic, c’était beaucoup trop pour voir un acupuncteur spécialisé. J’aurais probablement pu en trouver une autre, mais, disons simplement, qu’avec tous les travaux effectués dans la région, tout devient compliquer.

Bref… J’ai décidé de faire de l’autohypnose. C’est beaucoup moins dispendieux et les études donnent des statistiques similaires à l’acupuncture (p.14) . Je le fais à la maison et quand ça me tente !

Pendant la séance, la voix féminine nous aide à nous détendre. La technique du « 3 – 2 – 1 Se détendre » est particulièrement pratique. C’est d’ailleurs une technique que j’utilisais bien avant la découverte de l’hypnose (relique de mon cours universitaire sur la gestion positive du stress. Oui, oui, j’ai suivi un cours de ce type dans mon parcours universitaire ! Et j’avais la meilleure prof puisqu’elle nous faisait expérimenter, en classe, toutes les techniques discutées théoriquement.).

Pendant les séances, je dois aussi visualiser un lieu où je me sens bien. C’est de ça que j’ai envie de vous parler. Dès la première séance, un lieu m’est venu en tête et depuis, j’y retourne continuellement ! Pourtant, ce lieu, je ne l’ai jamais visité… Je ne l’ai jamais vu en photo (en tout cas, je ne m’en souviens pas)… Ce lieu est une construction complète de mon cerveau, mon inconscient ou les deux en même temps ! J’ai beau tenter de me retrouver ailleurs, dans des lieux connus, mais rien n’y fait. C’est le premier endroit qui est venu à moi (en une fraction de seconde, je n’ai même pas cherché à l’inventer) et depuis, ce lieu me hante positivement !

Ce lieu, je crois, est un mélange de plusieurs endroits où je me suis sentie bien…

Il y a un saule pleureur et je m'assoies toujours près de son tronc. J’ai toujours aimé les saules, d’aussi loin que je me souvienne. Petite, j’aimais beaucoup regarder la photo prise de mes parents à leur mariage sous un saule.

Image internet
http://www.fotocommunity.fr/pc/pc/display/28379620
Ensuite, cet endroit est sur une toute petite île à laquelle j’accède via un magnifique pont de pierres grises. Le pont n’est pas très long, il fait quelques mètres tout au plus. La pierre de ce pont me fait penser à un petit pont (qui n'en est pas réellement un) que nous avons emprunté lors d'un arrêt dans le village de Bèze, en France. 

L’eau du lac est claire… Mais vraiment claire. On dirait l’eau du Lac Léman à Genève.


Il n’y a pas de maisons, ni de bancs. Seulement un chemin de terre, quelques fleurs sauvages et des arbres. Curieusement, ce paysage me fait penser à un décor de « Anne, la maison aux pignons verts », mais sans la terre rouge de l’Ile-du-Prince-Edouard. Anne… le roman que j’ai lu, relu et rerelu à l'adolescence… Pas seulement le premier, mais toute la série et presque tous les autres de Lucy Maud Montgomery. J’ai d’ailleurs longtemps désiré nommer ma fille Anne (avec un « e » comme Anne Shirley le dit si bien).

Image internet
http://www.tourismpei.com/anne-pignons-verts
Il n’y a pas de moustiques, guêpes, abeilles, etc. Je peux donc m’assoir par terre sans craindre de me faire piquer et me retrouver à l’hôpital (guêpes et abeilles).

Il fait chaud, mais pas trop. Il y a une légère brise… Une petite brise fraîche d'un début d'automne.  La même qui vient nous bercer, le matin à notre réveil ou l’après-midi si nous faisons une sieste.

L’eau clapote, les feuilles frémissent légèrement et les oiseaux gazouillent en sourdine.

On se croirait presque dans une toile de Monet.

La pont japonais, Monet

Oui, c'est ça!  C'est tout ça en même temps! C’est un agréable mélange entre le Canada, la France et la Suisse, entre le Québec et l’Île-du-Prince-Edouard.  C'est ça mon jardin intérieur!

Et savez-vous quoi?  Je refuse même de le polluer lors des séances.  La voix féminine, à un certain moment donné, nous amène à attacher nos pensées négatives, nos échecs et nos résistances à des ballons et à les laisser s'envoler.  Lors de la première écoute, je n'arrivais pas à me détendre rendu à ce moment.  Je n'arrêtais pas de me répéter : "Mais ça va tout polluer!".  Par chance, elle précise, peu après, que nous pouvons utiliser un autre moyen.  Je préfère les attacher à des cailloux et les jeter à l'eau!  C'est beaucoup moins polluant!

Sur ce, je vous laisse!  Je vais aller visiter mon jardin intérieur!


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